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Statut Juridique de sophrologue : le guide pour bien choisir

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statut juridique

Vous avez décidé de vous lancer dans l’aventure de la sophrologie. Bravo pour cette excellente initiative ! Avant de vous lancer, il est essentiel de bien choisir le statut juridique de sophrologue qui vous convient le mieux. Ce guide vous accompagne dans cette démarche cruciale pour votre activité professionnelle, en vous présentant les différentes options qui s’offrent à vous et en vous donnant les clés pour prendre une décision éclairée.

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C’est parti !

Évaluez vos besoins professionnels et personnels


Avant de choisir le statut juridique de sophrologue qui vous convient le mieux, il est primordial d’évaluer vos besoins professionnels et personnels. Cette étape vous permettra de faire un choix éclairé et adapté à votre situation, tout en prenant en compte les différents aspects de votre vie.

Tout d’abord, interrogez-vous sur vos objectifs professionnels.

Souhaitez-vous exercer la sophrologie à temps plein ou à temps partiel ? Envisagez-vous de vous associer à d’autres praticiens ou de travailler en solo ? Réfléchissez également au type de clientèle que vous souhaitez accompagner : adultes, enfants, entreprises, etc. Ces éléments vous aideront à déterminer le statut le plus adapté à votre projet. (Vous pouvez consulter notre article sur pourquoi construire un business plan?)

Par ailleurs, prenez en compte vos besoins financiers.

Évaluez vos charges fixes (loyer, électricité, matériel, etc.) et estimez le chiffre d’affaires que vous devrez réaliser pour couvrir ces dépenses et dégager un revenu suffisant. Si vous envisagez de générer des revenus modestes, le statut d’auto-entrepreneur peut être une option intéressante en raison de ses formalités administratives allégées et de son régime fiscal privilégié. Si vous pouvez gagner un revenu plus important, vous pourriez envisager un statut de société pour bénéficier d’une protection juridique accrue.

Prenez en compte votre profil familial

Si vous êtes marié(e) ou en couple, vous pouvez opter pour un statut. Ce statut permet de séparer votre patrimoine personnel de votre patrimoine professionnel pour protéger vos biens en cas de difficultés financières. Si vous souhaitez protéger votre patrimoine personnel, vous pouvez envisager un statut de société qui limite votre responsabilité financière. Par exemple, la SASU vous permet de limiter votre responsabilité financière aux apports que vous avez effectués. Cela dépends si vous avez investi dans l’achat d’un cabinet par exemple.

Pensez à votre protection sociale.

Chaque statut offre une couverture différente en termes de santé, retraite ou encore prévoyance. Selon vos attentes et vos besoins en matière de protection, vous pourrez orienter votre choix vers un statut adéquat. N’oubliez pas de prendre en compte les cotisations sociales liées à chaque statut, qui peuvent impacter votre budget.

Tenez compte de vos contraintes personnelles et de votre équilibre vie professionnelle / vie privée

Le statut juridique de sophrologue choisi doit vous permettre d’exercer votre activité en harmonie avec vos autres engagements (famille, loisirs, etc.). Si vous souhaitez exercer votre activité à temps partiel en complément d’une activité salariée, le statut d’auto-entrepreneur peut être une option intéressante. Si vous souhaitez vous consacrer entièrement à votre activité de sophrologue, un statut de société peut être plus adapté.

En somme, le choix du statut juridique pour le sophrologue dépend de vos besoins professionnels et personnels. Il est donc important de bien réfléchir à vos objectifs avant de faire votre choix. N’hésitez pas à consulter un expert-comptable ou un avocat spécialisé en création d’entreprise pour vous aider à prendre une décision éclairée.

Comparez les différents statuts juridiques

Choisir le bon statut juridique pour exercer en tant que sophrologue est crucial pour la pérennité de votre activité. Vous avez le choix entre plusieurs statuts juridiques, chacun ayant ses avantages et ses inconvénients. Dans cette section, nous vous proposons de comparer les différents statuts afin de vous aider à faire le meilleur choix pour votre situation.

Le statut d’auto-entrepreneur

Aussi appelé micro-entrepreneur, est une option très prisée par les sophrologues débutants. Il vous permet de bénéficier d’un régime fiscal et social simplifié, avec des charges proportionnelles à votre chiffre d’affaires. Ce statut est idéal si vous souhaitez tester votre activité sans trop de contraintes administratives et financières. Toutefois, votre chiffre d’affaires reste plafonné à 72 600 euros par an pour les prestations de service, et vous ne pouvez pas déduire vos frais professionnels de vos revenus.

Autre statut l’Entreprise individuelle (EI)

Ce statut convient si vous exercerez ensuite votre activité en votre nom propre. Vous êtes responsable de vos dettes professionnelles sur votre patrimoine personnel. Vous pouvez déduire vos charges contrairement au statut de micro entreprise.

Si vous souhaitez exercer en société

Vous pouvez opter pour la création d’une EURL (Entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée) ou d’une SASU (Société par actions simplifiée unipersonnelle). Ces deux statuts vous permettent de limiter votre responsabilité financière en cas de difficultés économiques et de bénéficier d’une meilleure protection sociale. L’EURL est généralement plus adaptée aux petites structures, tandis que la SASU offre une plus grande souplesse et des possibilités d’évolution plus importantes.

Portage Salarial

Il existe également une autre possibilité avec le statut d’entrepreneur salarié avec le portage salarial. Le portage salarial est une forme d’exercice d’une activité indépendante, dans laquelle le sophrologue agit de manière autonome pour trouver ses clients et livrer ses prestations. Il est lié par un contrat de travail auprès d’une société de portage. Le chiffre d’affaires est perçu par la société de portage et est reversé au sophrologue sous la forme d’un salaire, déduction faite des charges sociales et des frais de gestion prélevés par la société de portage.

Le portage salarial peut constituer une alternative intéressante au statut de l’auto-entrepreneur (ou micro-entreprise), notamment pour certaines professions qui ne nécessitent ni investissement ni local commercial, comme pour les sophrologues.


En somme, le choix du statut juridique pour votre activité de sophrologue dépend de plusieurs critères tels que:

  • votre situation personnelle,
  • vos ambitions professionnelles
  • les contraintes administratives que vous êtes prêt à assumer.

Prenez le temps de bien réfléchir et de vous informer avant de prendre une décision. N’hésitez pas à consulter un expert-comptable ou un juriste pour vous accompagner dans ce choix crucial pour votre futur métier de sophrologue.

Analysez les implications fiscales et sociales


Avant de choisir le statut le plus adapté pour votre activité de sophrologue, il est primordial d’analyser les implications fiscales et sociales de chaque option. En effet, ces aspects ont un impact direct sur vos charges et votre protection sociale. Dans cette section, nous allons vous guider à travers les principales caractéristiques fiscales et sociales des différents statuts possibles.

Implications fiscales

Tout d’abord, étudiez les implications fiscales de chaque statut. Si vous optez pour la micro-entreprise, vous bénéficierez d’un régime fiscal simplifié, avec un taux forfaitaire d’imposition sur le chiffre d’affaires. Ce taux varie en fonction de la nature de votre activité (prestations de services ou vente de marchandises). Par ailleurs, vous pouvez également choisir le prélèvement libératoire de l’impôt sur le revenu. Il vous permet de payer votre impôt au fur et à mesure de l’encaissement de vos recettes.

N’oubliez pas que les micro-entrepreneurs et entreprises individuelles sont également assujettis à la TVA lorsque leur chiffre d’affaires dépasse certains seuils. La TVA est non applicable en dessous de 34.400€. Vous n’avez pas de déclaration de TVA à remplir, sauf si vous dépassez le seuil de 34.400€. Vous serez soumis à la TVA comme pour une EURL/SASU.

Si vous optez pour un statut de société (EURL, SASU, etc.), votre imposition sera basée sur les bénéfices de la structure. Vous devrez alors tenir une comptabilité plus rigoureuse et détaillée. La société sera soumise à l’impôt sur les sociétés, sauf option pour l’impôt sur le revenu. Dans ce cas, les bénéfices seront imposés entre les mains des associés, proportionnellement à leurs parts dans le capital.

Vous devrez facturer la TVA et remplir vos déclarations de TVA sur le site des impôts. Vous pourrez récupérer la TVA sur vos achats (exemple : matériel informatique).

Implications sociales

Passons maintenant aux implications sociales. Le statut de micro-entrepreneur vous permet de bénéficier d’un régime de protection sociale simplifié, avec des cotisations sociales proportionnelles à votre chiffre d’affaires. Vous cotisez ainsi pour la retraite, la maladie, la maternité et les allocations familiales. Il est important de noter que la couverture sociale des micro-entrepreneurs peut être moins étendue que celle des salariés, notamment en ce qui concerne l’assurance chômage. Pour le calcul des charges sociales, vous devez compter environ 23% de votre CA, ce qui est faible par rapport aux autres statuts. Les charges sociales sont calculées sur votre CA.
Par exemple, si vous versez une rémunération de 2000€ net/mois vous devrez gagner un chiffre d’affaires de 2600€

Si vous êtes en Entreprise Individuelle, vos charges sociales sont d’environ 45% de votre rémunération nette. Les charges sociales sont calculées sur votre rémunération et non sur le CA.
Par exemple, si vous versez une rémunération de 2000€ net/mois vous devrez vous verser 2900€.

En revanche, si vous choisissez un statut de société, vous serez affilié au régime général de la Sécurité sociale en tant que mandataire social (président de SASU par exemple) ou au régime des travailleurs indépendants en tant que gérant majoritaire d’EURL. Les cotisations sociales seront alors calculées sur la base de votre rémunération et/ou des dividendes perçus. La protection sociale sera généralement plus complète, mais les cotisations pourront être plus élevées.


Si vous êtes en SASU vos charges sociales sont d’environ 80% de votre salaire net. Les charges sociales sont calculées sur votre salaire et non sur le CA.
Par exemple, si vous versez une rémunération de 2000€ net/mois vous devrez vous verser 3600€.

En conclusion

Il est crucial d’examiner attentivement les implications fiscales et sociales de chaque statut avant de faire votre choix. Prenez en compte votre situation personnelle, vos objectifs et vos contraintes pour opter pour la solution la plus adaptée à votre activité de sophrologue.

Choisissez le statut juridique adapté à votre activité de sophrologue


Vous avez décidé de vous lancer dans la profession de sophrologue. Vous vous demandez quel statut choisir pour exercer votre activité en toute légalité et sérénité. Pas de panique, nous sommes là pour vous aider à y voir plus clair et à opter pour le statut le plus adapté à votre situation professionnelle.

Choix du statut juridique du sophrologue

Tout d’abord, il est crucial de savoir qu’en tant que sophrologue, vous avez la possibilité de choisir entre plusieurs statuts juridiques, à savoir :

  • l’auto-entrepreneur (ou micro-entrepreneur),
  • l’entreprise individuelle
  • ou encore la société (EURL, SASU, etc.).

Chacun de ces statuts présente des avantages et des inconvénients. Il vous appartient de déterminer celui qui correspond le mieux à votre projet et à vos objectifs.
Le statut d’auto-entrepreneur est souvent privilégié par les sophrologues qui débutent leur activité. Il offre une grande simplicité et une souplesse administrative. En effet, vous n’avez pas besoin de capital de départ et vous bénéficiez d’un régime fiscal avantageux, avec un seuil de chiffre d’affaires à ne pas dépasser. Toutefois, ce statut ne vous permet pas de déduire vos charges professionnelles de vos revenus. Cela peut être un frein pour certains.


Opter pour entreprise individuelle peut être une alternative intéressante. Elle vous permet de déduire vos charges et de bénéficier d’une protection sociale plus complète. Cependant, il est important de prendre en compte le fait que les formalités administratives sont plus complexes que pour le statut d’auto-entrepreneur.
Enfin, il est possible de créer une société pour exercer votre activité de sophrologue. Cette option est particulièrement adaptée si vous souhaitez développer une structure plus importante et embaucher du personnel. Les formalités de création d’une société sont plus complexes, mais elles offrent une protection juridique et une séparation entre votre patrimoine personnel et professionnel.


En conclusion, il n’existe pas de statut idéal pour tous les sophrologues. Il est essentiel de bien réfléchir à vos besoins, vos attentes et vos ambitions avant de faire votre choix. Prenez le temps de vous renseigner sur les différentes options. N’hésitez pas à vous faire accompagner par un professionnel pour vous aider dans vos démarches, comme pole emploi, bpifrance-créationle coin des entrepreneurs,

Préparez votre dossier de création d’entreprise


Vous avez choisi de vous lancer dans le métier passionnant de sophrologue et vous vous demandez quel statut adopter pour exercer cette activité en toute légalité ? Avant de choisir un statut, il est crucial de bien préparer votre dossier de création d’entreprise pour vous assurer de prendre la meilleure décision possible.

Se poser les bonnes questions

Pour commencer, il est important de vous poser les bonnes questions. Quels sont vos objectifs professionnels et personnels ? Souhaitez-vous exercer à temps plein ou à temps partiel ? Quels types de clients souhaitez-vous accompagner ? Autant de questions auxquelles vous devrez répondre pour déterminer le statut qui vous correspondra le mieux.

Se renseigner

Une fois que vous avez une vision claire de vos objectifs et de votre projet professionnel, il est temps de vous renseigner sur les différents statuts possibles pour un sophrologue. Vous pourrez ainsi comparer leurs avantages et inconvénients, et choisir celui qui convient le mieux à votre situation. Les statuts les plus courants pour les sophrologues sont l’auto-entrepreneur (ou micro-entrepreneur), la profession libérale et la société (EURL, SASU, etc.). Chaque statut a ses spécificités en matière de fiscalité, de protection sociale et de responsabilité juridique.

Le statut d’auto-entrepreneur peut être une option intéressante si vous débutez dans la profession et que vous souhaitez tester votre activité sans prendre trop de risques financiers. Ce statut offre une gestion simplifiée et des charges sociales et fiscales proportionnelles à votre chiffre d’affaires. L’entreprise Individuelle, quant à elle, convient aux sophrologues qui souhaitent exercer en indépendant et bénéficier d’une meilleure protection sociale. Enfin, créer une société peut être pertinent si vous envisagez de vous associer avec d’autres professionnels ou si vous prévoyez un développement important de votre activité.

Constituer son dossier

Une fois que vous avez choisi le statut qui vous convient, vous devrez constituer un dossier de création d’entreprise. Ce dossier comprendra notamment :

N’hésitez pas à vous faire accompagner par un expert-comptable ou un conseiller en création d’entreprise pour vous aider dans ces démarches et vous assurer que vous faites les bons choix de statut pour votre activité de sophrologue.

En résumé, quel statut juridique pour un sophrologue

La préparation de votre dossier de création d’entreprise est une étape essentielle pour choisir le statut qui vous correspondra le mieux en tant que sophrologue. Prenez le temps de bien réfléchir à vos objectifs, de vous renseigner sur les différentes options et de vous entourer des bonnes personnes pour vous accompagner dans cette aventure entrepreneuriale.

En somme, choisir le bon statut pour exercer le métier de sophrologue est essentiel pour assurer la pérennité de votre activité et optimiser votre protection sociale et fiscale. Prenez en compte la nature de votre activité, vos besoins et vos objectifs pour déterminer l’option la plus adaptée à votre situation. Qu’il s’agisse d’un statut d’auto-entrepreneur, de travailleur indépendant, de salarié, de profession libérale ou d’entreprise. N’hésitez pas à vous faire accompagner par des professionnels pour vous orienter dans votre choix et ainsi, exercer votre passion en toute sérénité.

Dans toutes les étapes de votre activité, l’équipe de SoProtocol vous accompagne, par exemple avec plein d’astuces et de précieuses informations pratiques. Notre logiciel SoProtocol vous aide au quotidien à gérer votre activité de sophrologue en toute sérénité. 

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